GRAND COUVERT

Le grand couvert des Perches.



Ancien bâtiment agricole du 17ème ou   18ème  typique du Pays de Charlieu, il est constitué d’une charpente porteuse à trois nefs soutenue par des piliers bois ; le tout en chêne. Son nom de « Grand Couvert » vient de sa toiture imposante (20mx20m) à quatre pans inégaux de faible pente. Les murs non porteurs sont en galets de silex pour le soubassement et en pisé pour l’essentiel.

Il est divisé en une grange d’environ 250 m² abritant actuellement le montage audio-visuel, ouverte au public… Le reste de la surface situé sur toute une longueur du bâtiment abrite un gîte constitué de 8 couchages, les sanitaires et une cuisine.

Il a été acquis par la commune en 1995, restauré, aménagé dans les années suivantes et ouvert au public en juillet 2000.  Une association, « autour du Grand Couvert », a pour rôle de mettre en place des animations. Dans la grange sont accueillies des animations plutôt à caractère culturel ou de promotion du pays de Charlieu et de ses produits. Le chauffage de la salle étant très difficile voire impossible, les animations ont essentiellement lieu pendant la belle saison.  L’association n’a pas de ressources financières, mis à part le produit de ses activités et l’aide de la commune si besoin est. La partie gîte est gérée par la commune.

 
Histoire du fournil du Grand Couvert

 


Une odeur envoutante de pain cuit au feu de bois, voilà ce qu'il manquait au bâtiment du Grand Couvert.

Autour de cette idée, une poignée de volontaires (un peu fous) se sont réunis pour bâtir à proximité un fournil en matériaux traditionnels, sur les modèles existants dans la région. Murs en pisé (terre brute compactée) et pierres de taille dites de Charlieu de couleur jaune, charpente en chêne, briques de terre cuite et tuiles canals. Une quinzaine de volontaires se sont réunis, aidés pendant les vacances scolaires par des jeunes du pays de St Hilaire, Villers, Nandax, Coutouvre, Boyer et Jarnosse

L'aventure a donc commencé à l'automne 2013 par la récupération de matériaux d’une annexe de la cure destinée à la destruction à Chandon, à côté de l'église et qui possédait un four à pain. Une vielle maison en ruine à Villers a complété l'apport en pierres.

Début mars 2014 les travaux ont débuté d'abord par le tri du pisé auquel étaient mélangé des pierres de silex, du plâtre, du bois, de la ferraille....

Un mur de soubassement a été érigé en pierres jaunes à l’extérieur et en pierre de silex à l'intérieur. C’est le choix constructif de l’équipe. Il en est de même pour les chaines d’angles, elles aussi en pierre de taille. Certaines ont été retaillées. Le mortier est composé de 3 volumes d’agrégats (moitié de sable de Loire et moitié de gore local) pour 1 volume de chaux hydraulique. C’est le gore qui lui donne sa couleur.

Puis l'aventure du pisé a commencé «tape, tape, tape», un travail exténuant, il  a été utilisé des pisoirs spécialement fabriqués pour le chantier. La porte, en chêne et osier, a, elle aussi, été taillée sur mesure.

Un seul mot d’ordre sur le chantier : la bonne humeur ! Et ça  a marché !!!

En une année tout a été terminé. Ce four fonctionnera dans la lignée des fours banaux traditionnels.

 

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